Crédits photo bandeau Collégiale de L'Isle-Jourdain / ^photo Yves Senecal
L'équipe de l'Office de Tourisme vous propose de découvrir le patrimoine bâti de L'Isle-Jourdain, au travers un circuit touristique clé en mains !
Attesté dès 1217, le pont Tourné doit son nom au fait qu’il ne soit pas perpendiculaire au lit de la Save. Pont en briques, il reste l'élément le plus ancien de l’architecture civile de L’Isle-Jourdain. Ses origines médiévales sont reconnaissables grâce à sa forme architecturale. Avec son unique arche en briques, il possédait un tablier de bois. Situé sur l’ancienne route reliant Auch à Toulouse, ce pont a été très emprunté dans le passé. Regardez les ornières creusées par le passage des charrettes des paysans !
Le château de Panat a été édifié à la fin du XIXe siècle par Joseph Samuel Brunet de Castelpers, marquis de Panat, et son épouse Marguerite Sales. Le bâtiment rassemble les souvenirs architecturaux que le couple avait réunis au cours de ses voyages. Il suffit, pour s’en convaincre, de faire le tour du château en empruntant la rue Jean Bart.
Au XVIIIème siècle , la ville médiévale était ceinte de murs avec quatre portes et organisée autour de la place à couverts du Mercadieu, aujourd’hui appelée Place Gambetta. C’est la plus ancienne place de la ville. Remarquez la fontaine (réalisée par Jean Patrick MAGNOAC), de style moderne, elle évoque la transmission de la connaissance et du savoir. Un hommage à Claude Augé (natif de L'Isle-Jourdain, créateur du Petit Larousse Illustré, ), un clin d’œil à La Semeuse, emblème de la maison Larousse.
C’est une place récente, créée seulement en 1877. Elle porte en son centre le blason de la ville. C’est un blason écartelé qui résume l’histoire de notre cité. La croix occitane dite de Toulouse, rappelle l’alliance de deux familles : la fille du comte de Toulouse, célèbre Taillefer, et le fils du comte de L’Isle-Jourdain. Les lions et les léopards lyonnais rappellent que le comté de L’Isle-Jourdain fut acquis en 1421 par le comte d’Armagnac pour une somme de 38 000 Ecus d’or.
Côté Nord de la place se trouve l’hôtel de ville qu’on désigne parfois sous le nom de « Petit Capitole » en référence à l’hôtel de Ville de Toulouse.
Sur la place de l'Hôtel de Ville, se trouve l’ancienne halle aux grains, d’économie essentiellement rurale, L’Isle-Jourdain est réputée pour son commerce aux grains. Aujourd’hui, la halle abrite le musée européen d’Art Campanaire qui regroupe une collection de cloches carillons, grelots, sonnailles et autres objets sonores venus des cinq continents.
Cette maison est un bel exemple d'ascension sociale. Édifiée en 1903 cet hôtel particulier de style “Ile-de-France” possède une façade à trois niveaux qui affichent un éclectisme très en vogue au début du XXème siècle. La maison possède de très beaux vitraux, dont celui de “La Semeuse”, emblème des éditions Larousse. A noter : le portrait des deux filles de Claude Augé est sculpté sur la façade.
Érigée en collégiale en 1318 par le Pape Jean XXII, elle fut détruite pendant les guerres de religion. Il ne reste de cette église que la tour clocher, témoin du bâtiment d'origine. Reconstruite en 1785 dans un style néo-classique, elle fut rattachée au diocèse d’Auch. La collégiale Saint-Martin, à nef unique, se présente sous la forme d’une croix gréco-latine. La nef, le chœur et les bras du transept sont voûtés d’un berceau en plein cintre reposant directement sur une corniche droite. Le carré est couvert d’une voûte d’arêtes.
Le 19 août 1944, un barrage dressé par les Lislois, avec le renfort des résistants du Corps Franc Pomiès et du Bataillon de l'Armagnac, sur le pont Garigliano, arrête un convoi allemand parti d'Auch vers Toulouse. Après deux jours de combats, l'ennemi capitulait ; les pertes humaines furent importantes. Cette bataille marque la fin de l'occupation allemande du Gers.
Pour vous aidez, je vous propose de télécharger la visite !
Visite du centre historique de L'Isle-Jourdain - parcours de 1.8 km