La motte de Blanquefort
La motte féodale de Blanquefort résiste au temps et domine l’horizon de son mystère. C’est le point le plus haut et le plus visible de loin ! Qui l’a élevée ? A quelle époque et dans quel but ? Faut-il croire qu’elle date de la guerre de 100 ans et que, pour la construire, des prisonniers français, tels des colonies de fourmis, apportaient de la terre dans leur casque ? Serait-ce un tumulus romain qui abriterait des sarcophages ? Aurait-elle aussi servi à transmettre des signaux et à guider la marche des armées ?
Malheureusement rien n’est venu confirmer une de ces théories ; pas même les fouilles menées en son sommet et sur une profondeur de 70 cm, par Léonce Philouse, maire d’Auradé de l’époque (1855). Ces dernières trouvailles tendent à accréditer la thèse la plus souvent admise : la motte serait une motte médiévale, c'est-à-dire une défense permanente surélevée.
Le 22 juillet 1983 ont été classés les objets ci-après, conservés dans l'église de la commune : deux toiles de la fin du XVIII siècle, un plat de quête en cuivre du XVI siècle, Saint Brice évêque, ancien Patron de l'église et Sainte Pudentienne, Patronne de l'église.